Mouches

Mouche domestique (Musca domestica)

La mouche domestique mesure entre 7 et 8 mm à l'état adulte et peut mesurer juqu'à 9 mm à l'état larvaire. Les larves peuvent se développer dans les excréments de mammifères et d'oiseaux, dans les restes de nourritures des cuisines et dans les cadavres d'animaux. La mouche domestique a un cycle de développement très rapide qui dure en moyenne de 12 à 14 jours. Elle est donc capable d'engendrer 10 générations par saison, de mai à septembre. A l'état adulte elle peut vivre jusqu'à 6 semaines. Elle est munie de pièces buccales spécialisées ne permettant que la consommation de liquides. En plus de manger des excréments et des produits sucrés, la mouche domestique est omnivore.

Risques et dangers
  • Vecteur de maladies, plus de 100 pathogènes recensés (typhus, choléra, diarrhée, tuberculose bovine, salmonelles, vers parasites, etc.
  • Souillure des objets touchés par les excréments touchés par les excréments et la salive.
  • Dérangement par leur multiplication en été, provoque le dégoût et une impression de saleté.

Petite mouche domestique (Fannia canicularis)

Cette espèce est plus petite et gracile que la mouche domestique et atteint une taille entre 4 à 6 mm à l'état adulte. Les larves se développent dans les excréments et autres matières oragniques en décomposition. On rencontre la petite mouche domestique surtout dans les élevages de volailles, les tas de fumiers et cadavres d'animaux. Elle a un cycle de dévoleppement qui peut durer de 2 à 6 semaines. Ce qui lui permet de d'engendrer jusqu'à 7 générations par saison dans les conditions optimales (27°C). Dans les bâtiments les adultes ont un vol typique en cercles ou zigzag.

Risques et dangers
Identiques à la mouche domestique.

Mouches du vinaigre (Drosophila spp.)

Ce sont de petits moucherons rougeâtres, jaunâtres ou gris, pouvant mesurer entre 2 et 3.5 mm à l'état adulte. Les larves se nourrissent avant tout des levures et bactéries qui se développent sur ou dans les produits végétaux en fermentation ou en début de décomposition, tels que les fruits, jus de fruit, vin, liquides sucrés, etc. Elles ont un développement très rapide, pouvant être de 15 jours à 20°C ou de 9 jours à 25°C. Cependant, le substrat doit être constamment humide pour permettre le bon développement des larves. Les adultes vivent entre 2 à 5 semaines.

Risques et dangers
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Psychodes (Psychodidés - Psychoda sp. et Pericoma sp.)

​​​​​​​Les psychodes sont des petits moucherons de 1.5 à 5 mm avec des ailes poilues, qui au repos sont disposées en toit ou étalées commes les papillons diurnes. Les larves se développent dans ou près de l'eau stagnante riche en matière organique. Leur présence indique un problème de canalisation d'eaux usées, tel qu'une fuite de canalisations, égouts, colonne de chute des eaux usées qui suinte, ou encore sac sans coupe-vent dans les buanderies. Les problèmes d'infestations de psychodes peuvent être règlé avec un assainissement et une réparation des fuites dans les conduites d'eaux usées.
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Risques et dangers


Phoridés

Ce sont de petits moucherons de 0.5 à 6 mm pouvant être noirs, bruns ou jaunâtres. Malgré leur ressemblance aux drosophiles, on peut cependant façilement les distinguer de ces derniers par leur thorax "bossu", les nervures alaires et le façon de s'enfuir plutôt en courant qu'en s'envolant. Les larves se développent dans les matières végétales en décomposition, les déjections animales, les  matières attaquées par les champignons ou les eaux usées stagnantes.

Risques et dangers
Identiques à la mouche domestique.

Calliphoridés - Mouches des cadavres

Ces mouches présentent un abdomen coloré en bleu métallique (genre Calliphora) ou vert métallique (genre Lucilia spp.). La taille des adultes varient de 5 à 11 mm suivant les différentes espèces de mouches des cadavres. Leur odorat très développé leur permet de repérer les cadavres ou la viande en décomposition à grandes distances, de plusieurs centaines de mètres à plusieurs kilomètres. Les femmelles peuvent pondre entre 800 à 2000 oeufs sur les cadavres et autres déchets carnés en décomposition, où les larves vont se développer. À l'état adulte, les mouches des cadavres butinent et se nourrissent aussi de déjections animales.

Risques et dangers
Ces mouches peuvent être des vecteurs de maladies telles que le typhus, le paratyphus, les dysenteries, le choléra, etc.

Sarcophagidés - Mouche en damier "blanc-noir"

Ces mouches sont grises et noires, de taille relativement grande, avec un dessin en damier sur l'abdomen et des stries longitudinales sur le thorax. Les larves se développent dans les cadavres ou les déjections animales.

Risques et dangers
Tout comme les Calliphoridés, ces mouches peuvent être nuisisbles en transportant des germes de maladies.

Chlorops grégaire (Thaumatomyia notata)

Le Chlorops grégaire mesure environ 2 mm et est facilement reconnaissable de par sa couleur jaune brillant avec 3 bandes noires sur le thorax. Cette mouche passe naturellement l'hiver à l'état adulte dans des cavités en se regroupant en grand nombre. Ainsi, certains bâtiments souvent bien exposé au soleil, peuvent être envahis de septembre à octobre et engendrer des désagréments aux habitants. Cependant, il est important de noter qu'il n'y a ni dégât, ni reproduction de ces mouches ou moucherons dans les bâtiments. Les larves de Chlorops grégaire se développent dans le sol et dévore les pucerons des racines de graminées. Il est donc impossible d'agir auparavant sur les larves pour empêcher la pullulation.
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Mouche d'automne (Musca autumnalis)

Les mouches d'automne mesure entre 5 à 7.5 mm et sont difficiles à distinguer des mouches domestiques. Tout comme les Chlorops grégaire, ce mouche peut nous déranger lors de son arrivée en nombre en automne dans les bâtiments où elle cherche un refuge pour passer l'hiver. Il n'y a donc ni dégât, ni développement de cette mouche dans les bâtiments. Les larves se développent d'avril à octobre dans les bouses de vache et le crottin de cheval, mais dans l'environnement direct des étables et écuries. Il est donc aussi impossible d'agir auparavant sur les larves pour empêcher le pullulation.
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Pollénies (Pollenia rudis et spp.)

Elles sont reconnaissables grâce aux poils jaunes présents sur leur thorax. Tout comme les deux espèces décrites ci-dessus, cette mouche peut  nous déranger lors de son arrivée en nombre en automne dans les bâtiments où elle cherche un refuge pour passer l'hiver. Il n'y a donc ni dégât, ni développement de cette mouche dans les bâtiments. Les larves se développent dans les vers de terre qu'elles parasitent. Là aussi, il est donc impossible d'agir auparavant sur les larves pour empêcher la pullulation.